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Page:Ardouin - Étude sur l’histoire d’Haïti, tome 9.djvu/88

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parmi nous dés progrès rapides et surprenans ; qu’une urbanité plus franche que celle qu’on remarque ailleurs assure à l’étranger commerçant tous les droits et tous les égards qu’on doit trouver dans la société. Que la puissance de notre gouvernement protège et fasse respecter ses intérêts, et il né pourra alors qu’admirer notre sage organisation. Nous aurons fait, dans cette hypothèse, le dernier pas vers le but que nous désirons atteindre, — celui d’inspirer à toutes les nations des sentimens d’amitié et de considération pour nous.

Nos relations au dehors deviendront plus utiles et plus honorables, et ces mêmes relations nous unissant aux peuples étrangers par le seul lien que nos institutions autorisent, nous feront connaître, sous le rapport politique, par les plus heureux effets.

La prudence et les lumières du chef qui nous dirige, détermineront les qualités que doit avoir l’Haïtien qui gérera les intérêts qui lui seront confiés ; cette garantie pour l’étranger, et les obligations sacrées que ce nouveau mandataire aura à remplir, revêtiront, sans doute, les nationaux de la confiance qu’ils méritent.

J’appelle donc, citoyens législateurs, toute votre attion sur cette grande question qui est d’un intérêt majeur pour l’existence et la prospérité de la patrie ; et, d’après les puissantes considérations qui vous ont été déjà soumises, je me résume en appuyant la proposition déjà faite, de soumettre nos vues sur cet objet au pouvoir exécutif, pour qu’il puisse les méditer dans sa profonde sagesse. Et de plus, je demande que l’impression du discours de notre collègue Pierre André soit ordonnée.

Honorés par les fonctions que nous remplissons, dirigés par un chef immortel, et aidés dans nos travaux par le