tiellement agricole, avec le travail contraint auquel étaient assujétis les cultivateurs.
Suivant Pamphile de Lacroix, qui aura sans doute vu les états présentés à assemblée centrale, par Vollée, administrateur général des finances, les produits de la colonie pour l’an ix c’est-à-dire de septembre 1800 à septembre 1801, s’élevèrent, pour l’ancienne partie française, à
16,540 livres pesant de sucre terré, au lieu de 70 millions de sucre blanc en 1790
18,518,572
« brut, 93 « brut «43,220,270
« café, 68 « brut «2,480,340 « coton, 6 « «
804 « indigo, 1 « «
648,518 « cacao, 150,000 livres «
6,768,634 « campêche, 1,500,000 gayac et acajou,
99,419 « sirop, 30,000
75,519 « gomme de gayac.
120,000 livres (monnaie) ferme des boucheries.
La partie espagnole ne pouvait encore entrer en ligne de compte elle venait d’être réunie à l’ancienne possession française.
Pamphile de Lacroix a douté de l’exactitude des comptes de Vollée, surtout lorsque cet administrateur a présenté le chiffre de toutes les dépenses à la somme de 34,942,408 francs ; et cela, en comparant les produits de 1801 à ceux de 1789, les recettes et les dépenses de cette dernière année d’une prospérité inouie, à celles de 1801 : il s’étonna alors du déficit apparent de 15,686,477 fr., puisque, suivant Vollée, les recettes s’élevaient à 19,255,931 fr. En 1789, elles ne s’élevèrent qu’à 15 millions, et les dépenses à 13 millions de livres de la colonie, différentes d’un tiers de la livre tournois ou franc.