Page:Ardouin - Étude sur l’histoire d’Haïti, tome 8.djvu/290

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les conseils de notables des 26 communes, 21,600 ; — pour les agents de police et leur habillement, 14,300 ; — pour les prisons et l’entretien des prisonniers, 12,000 ; — pour l’instruction publique (lycée au Port-au-Prince, lycée à établir aux Cayes et 8 écoles primaires en d’autres lieux), 20,000 : total, 156,997 gourdes.

Au Secrétaire général, pour ses émolumens et ceux des employés sous ses ordres, 12,000 gourdes ; — pour les imprimeries de l’État, 8,000 ; — pour les réparations et constructions des édifices publics, 36,000 ; — pour les travaux des grandes routes, 40,000 ; — pour le génie militaire et les fortifications, 15,000 ; — pour les chefs, officiers et employés dans les ports, 6,000 ; — pour les hôpitaux militaires et les officiers de santé, 40,000 ; — pour les arsenaux, 30,000 ; — pour achats d’armes, etc., 40,000 ; — pour les pensions militaires, 20,000 ; — pour les appointemens des commandans d’arrondissement, de place et leurs adjudans, frais détournée, etc., 55,000 ; — pour la solde des généraux et officiers de tous grades et de toutes armes, et les soldats, 1,263,780 ; — pour le traitement des officiers de marine, des équipages et entretien des navires de guerre, 120,000 : total, 1,685,700 gourdes.

Enfin, pour la caisse de réserve, 100,000 gourdes.

Le même jour où la chambre votait le budget, elle rendait une autre loi, sur la proposition du Président d’Haïti, par laquelle, « considérant l’augmentation dans les défenses publiques, et que l’époque de la récolte des denrées n’arriverait qu’à la fin de l’année, » elle prescrivit l’exécution de la loi du budget à partir du 1er janvier 1818.

Chacun dut donc espérer qu’alors on entrerait en pleine