Page:Argens - Mémoires du marquis d’Argens.djvu/402

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La musique y est fort aimée, et sur-tout l’italienne. C’est le goût de l’Europe entière. On n’y méprise pourtant pas la nôtre, et les Allemands ne se laissent pas aisément surprendre à la prévention.

Ils sont francs et honnêtes gens, braves soldats, remplis de candeur et de probité, incapables de se prévenir pour une nation plutôt que pour l’autre. Quoique nous soyons en guerre, la vérité n’en doit pas moins être dans la bouche d’un Français, qui fait gloire de l’aimer.