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Page:Argens - Mémoires historiques et secrets, concernant les amours des rois de France, tome 3.djvu/6

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de Naples.

ſuite, on vint à délibérer ſur les Moïens poſſibles de ſubvenir à leurs Miſeres, & les faire ſubſiſter, de crainte que le Mal ne paſſât plus avant, & ne ſe communiquât par la Fréquentation. Pour cela, dabord les Maiſons furent taxées à une certaine Somme. Un Logis d’aſſez grande Étenduë fut loüé au Fauxbourg St. Germain, avec deſſein, s’il ne ſuffiſoit pas, d’y joindre quelque Grange ou autres Lieux tout contre. L’Évêque enſuite, avec les Gens du Roi du Châtelet, travailla à dreſſer des Ordonnances, tant pour l’Entretien de ces Malades, que pour les guérir promptement, afin qu’ils ne puſſent pas communiquer leur Mal. Le Parlement, cependant, voïant que tout ceci, attendu la Néceſſité preſſante, alloit bien lentement, afin de faire marcher un

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