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V

Tous les matins à six heures et demie, l’abbé Gratien disait la messe à l’église Saint-Séverin. Après son action de grâces, assez longue généralement, il allait visiter quelques pauvres et rentrait vers dix heures.

Soran, très intrigué, ne put rester chez lui dès qu’il eut reçu cette lettre : il eut deux grandes heures à occuper. Dans son impatience, il entreprit une longue promenade en torturant son esprit pour deviner quelle pouvait être cette affaire si grave : il n’y réussit pas, c’est-à-dire qu’il rejeta successivement toutes les hypothèses qu’il put faire ; elles ne furent du reste pas nombreuses, l’uniformité parfaite de la vie de l’abbé Gratien lui en suggérant très peu.

Quand il arriva chez celui-ci, il le trouva ra-