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III

 
 

Le matin, en été, le Luxembourg, malgré la géométrie des allées, le convenu des canards, le Louis-Philippe des statues, les chevaux de bois encore au repos, l’uniforme laid des gardiens, est un endroit très désirable.

Soran y venait souvent, vers huit heures : à ce moment le jardin n’est pas encore profané par les visiteurs limitrophes, et un rare étudiant, un plus rare bourgeois seulement, y est entrevu.

Des petits coins calmes, un peu loin du boulevard, là-bas, sur la rue d’Assas, très retirés : pas de roulements de voitures ni d’enfants gueulards jouant au sabot, pas de femmes honnêtes en