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IV

Il voyagea.

Il voyagea beaucoup ; il visita l’Europe et il vit d’autres latitudes. Se fixant quelquefois dans un endroit séduisant, il ne pouvait toujours éviter les « relations forcées », et, aussitôt qu’une à peine se dessinait, il fuyait.

Car, encore trop jeune, pas assez mûr pour la parfaite retraite, il n’osa essayer que des lieux habités.

Il lui sembla que les hommes partout étaient les mêmes et ses meilleurs moments furent les premiers, quand il n’entendait pas encore le langage ambiant.

Il n’apprit pas de langues étrangères, actuelles du moins, les conversations le chassant.

Les pays du soleil l’attirèrent d’abord.

En Italie, il ne fit que passer, car, très vite,