et un entraînement extrêmes, se rendre insensibles aux impressions physiques, et leur volonté présentait à l’observateur confiant, dédaigneux des suppositions de trucs et de supercheries, le spectacle consolateur de faits qu’il commençait à pouvoir s’expliquer.
Les phénomènes hystériques d’abord : ceux-là étaient les moins intéressants.
Par un auto-hypnotisme, la légendaire contemplation du nombril, ils entraient dans un état de catalepsie sans perte de connaissance qui leur permettait de se transpercer les membres avec une parfaite indifférence ; mais de faits semblables il avait vu très souvent des exemples dans ses visites à des amis internes : il fallait surtout en remarquer l’hypnotisme sur soi-même, peu connu sans doute des médecins.
D’autres faits, insolites ceux-là, l’avaient surpris :
Les mêmes bramines, dans un état de lucidité parfaite, attiraient à eux, par la seule puissance du regard, des objets inanimés ; songeant à toutes les représentations illusoires de tables tournantes et de spirites, il se défia : il ne lui fut pas permis de douter :
Assis sur un mauvais siège, devant une table primitive et sans tapis, le bramine, les bras