Aller au contenu

Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de par Zeus souverain et de par les dieux, a traité avec les ennemis auxquels je voue pour toujours une haine implacable en raison du mal fait à mes champs. Je ne cesserai pas avant que je m’attache à eux comme une flèche acérée, douloureuse, ou la rame à la main, afin qu’ils ne foulent pas aux pieds mes vignes.

Mais il faut chercher notre homme, avoir l’œil du côté de Pallènè, et le poursuivre de lieu en lieu, jusqu’à ce qu’on le trouve ; car je ne saurais m’assouvir de le lapider.




DIKÆOPOLIS.

Observez, observez un silence religieux.

LE CHŒUR.

Que tout le monde se taise ! N’avez-vous pas entendu, vous autres, réclamer le silence religieux ? Voilà l’homme même que nous cherchons. Retirez-vous tous par ici ; car notre homme semble s’avancer pour offrir un sacrifice.

DIKÆOPOLIS.

Observez, observez un silence religieux. Que la kanéphore vienne un peu en avant : Xanthias, mets le phallos droit.

LA FEMME DE DIKÆOPOLIS.

Dépose ta corbeille, ma fille, afin que nous commencions.

LA FILLE DE DIKÆOPOLIS.

Ma mère, passe-moi la cuillère, pour que je répande de la purée sur le gâteau.