AVANT-PROPOS
’ancien professeur de rhétorique bien connu et si estimé, auteur de la belle traduction
qu’on va lire, M. Talbot, n’est plus. Il est
mort plein d’années, entouré de respect et d’affection.
Outre la tendresse des siens il goûtait l’attachement de
cette grande famille spirituelle, si douce aux vieux maîtres qui ont su se la former dans les lycées par un enseignement solide et paternel prodigué à de nombreuses
générations d’élèves. Combien d’entre eux pourraient
m’envier l’honneur et le plaisir de présenter son livre au
public ! Aucun n’y aurait un meilleur titre que moi, si le
seul requis était la longue fidélité du commerce amical
avec lui, avec ses proches, avec ceux que rallie ou pleure
sa noble veuve. Mais, je le confesse, le plus indispensable de tous les titres, l’entière compétence me manque.
Une traduction d’Aristophane ne saurait être recom-