Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/165

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KINÉSIAS.

Ah ! ah ! Reviens vite.

MYRRHINA.

Voilà la natte. Couche-toi, je me déshabille. Mais, quel malheur ! tu n’as pas d’oreiller.

KINÉSIAS.

Je n’en ai pas besoin, moi.

MYRRHINA.

À moi, de par Zeus ! il en faut un.

KINÉSIAS.

L’engin que j’ai là est traité comme Hèraklès.

MYRRHINA.

Allons, lève-toi !

KINÉSIAS.

As-tu maintenant tout ?

MYRRHINA.

Tout absolument.

KINÉSIAS.

Viens à présent, mon trésor.

MYRRHINA.

Je détache ma ceinture ; mais souviens-toi. Ne me trompe pas au sujet de la paix.

KINÉSIAS.

Non, de par Zeus ! ou je meure !