Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/221

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KLISTHÉNÈS.

Tu radotes : car, moi, je ne serais pas venu l’annoncer, si je ne l’avais appris de gens bien informés.

LE CHŒUR.

On nous annonce là une terrible chose. Mais, ô femmes, il n’y a pas à hésiter ; il faut découvrir cet homme, et chercher partout comment il a pu rester caché à nos regards. Et toi, cherche avec nous ; nous t’aurons ainsi double reconnaissance, mon ami.

KLISTHÉNÈS, à une quatrième femme.

Voyons d’abord, qui es-tu, toi ?

MNÈSILOKHOS, à part.

Où me fourrer ?

KLISTHÉNÈS.

Il faut que toutes passent à l’inspection.

MNÈSILOKHOS, à part.

Malheur à moi !

QUATRIÈME FEMME.

Tu me demandes qui je suis ? La femme de Kléonymos.

KLISTHÉNÈS.

Vous savez quelle est cette femme ?

LE CHŒUR.

Oui, nous le savons. Mais regarde bien les autres.

KLISTHÉNÈS.

Quelle est celle-ci, qui porte un enfant ?