Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/223

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KLISTHÉNÈS.

Dis-moi, quel est ton mari ?

MNÈSILOKHOS.

Tu me demandes quel est mon mari. Connais-tu un tel… du dême de Kothôkidæ ?

KLISTHÉNÈS.

Un tel ? Qui ?

MNÈSILOKHOS.

Oui, un tel qui une fois… un tel, fils d’un tel…

KLISTHÉNÈS.

Tu es folle, tu en as l’air ! Es-tu déjà venue ici ?

MNÈSILOKHOS.

De par Zeus ! tous les ans.

KLISTHÉNÈS.

Quelle est ta camarade de chambre ?

MNÈSILOKHOS.

C’est celle qui !… (À part.) C’est fait de moi !

KLISTHÉNÈS.

Tu ne réponds pas.

CINQUIÈME FEMME.

Ne va pas plus loin : je vais la questionner à fond sur les cérémonies de l’an dernier. Éloigne-toi, car tu ne dois pas entendre, en ta qualité d’homme. — Allons, dis-moi, toi, quelle fut la première cérémonie accomplie par nous.