Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/293

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XANTHIAS.

C’est au mieux : approuvé.

LA SERVANTE.

Par Apollôn ! je ne te laisserai pas aller : elle a fait bouillir de la volaille, rissolé des dragées et trempé le vin le plus doux. Mais entre avec moi.

XANTHIAS.

Parfaitement bien.

LA SERVANTE.

Tu te moques ; je ne te lâcherai pas : tu auras là dedans une joueuse de flûte très jolie, et deux ou trois danseuses.

XANTHIAS.

Comment dis-tu ? Des danseuses ?

LA SERVANTE.

Fraîches de jeunesse et récemment épilées. Mais entre ; car le cuisinier allait bientôt retirer les poissons du feu, et on dressait la table.

XANTHIAS.

Eh bien, dis tout de suite aux danseuses de là dedans que je vais entrer. — Esclave, suis-moi de ce côté, et apporte le bagage.




DIONYSOS.

Holà, arrête un peu ! Tu ne prends pas au sérieux sans doute ma plaisanterie de te déguiser en Hèraklès ? Pas de