Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/437

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KARIÔN.

L’argent ; car il en a beaucoup.

KHRÉMYLOS.

Eh bien ! Qui lui fournit cet argent ?

KARIÔN.

Celui-ci.

KHRÉMYLOS.

En vue de quoi lui sacrifie-t-on ? N’est-ce pas en vue de celui-ci ?

KARIÔN.

Oui, de par Zeus ! on lui demande toujours la richesse.

KHRÉMYLOS.

Celui-ci donc en est cause ; et facilement, s’il voulait, il mettrait fin à tout cela.

PLOUTOS.

Et comment ?

KHRÉMYLOS.

Pas un homme, dorénavant, n’offrirait ni un bœuf, ni un gâteau, ni la moindre chose, si tu ne le voulais pas.

PLOUTOS.

Comment ?

KHRÉMYLOS.

Comment ? Il n’y aura pas moyen de faire un achat, si tu n’es pas là pour donner de l’argent ; de sorte que le