Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/452

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BLEPSIDÈMOS.

Ses yeux mêmes sont égarés : il est évident qu’il a fait un mauvais coup.

KHRÉMYLOS.

Je devine ton croassement ; tu veux me prendre en délit de vol pour en avoir ta part.

BLEPSIDÈMOS.

En avoir ma part ? Et de quoi ?

KHRÉMYLOS.

Mais ce n’est pas du tout cela, c’est autre chose.

BLEPSIDÈMOS.

Peut-être n’as-tu pas volé, mais dérobé.

KHRÉMYLOS.

Tu perds la tête.

BLEPSIDÈMOS.

Est-il vrai que tu n’as fait tort à personne ?

KHRÉMYLOS.

Non, vraiment.

BLEPSIDÈMOS.

Par Hèraklès ! voyons, de quel côté se retourner ? Il ne veut pas dire la vérité.

KHRÉMYLOS.

Tu m’accuses avant de savoir l’affaire qui me concerne.

BLEPSIDÈMOS.

Mon cher, je veux arranger la chose à peu de frais,