Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/502

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HERMÈS.

Malheureux que je suis ! c’en est fait du gâteau pétri à mon intention le quatrième jour du mois !

KARIÔN.

Tu regrettes ce qui n’est plus, et tu l’appelles en vain.

HERMÈS.

Ah ! jambon que je dévorais !

KARIÔN.

Eh bien ! joue des jambes, ici, en plein air.

HERMÈS.

Entrailles toutes chaudes que je dévorais !

KARIÔN.

Ce sont des douleurs d’entrailles qui semblent te tourmenter !

HERMÈS.

Ah ! Coupe remplie d’un égal mélange !

KARIÔN.

Avale celle-ci ; fuis et ne te laisse pas devancer !

HERMÈS.

Serais-tu homme à rendre service à un ami ?

KARIÔN.

Si le service demandé, je puis le lui rendre.

HERMÈS.

Si tu me procurais un pain bien cuit, et si tu me donnais