Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/67

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L’INSPECTEUR.

Oui, au nom des dieux. Je pourrais, en effet, assister à l’assemblée, si je restais là-bas. Je suis chargé d’une affaire pour Pharnakès.

PISTHÉTÆROS.

Va-t’en avec ceci : c’est ton salaire. (Il le bat.)

L’INSPECTEUR.

Qu’est-ce que c’est que cela ?

PISTHÉTÆROS.

L’assemblée relative à Pharnakès.

L’INSPECTEUR.

Des témoins ! On me frappe, moi, un Inspecteur !

PISTHÉTÆROS.

Tu ne décampes pas ? Tu n’emportes pas les urnes ? N’est-ce pas étrange ? On envoie déjà des Inspecteurs à notre ville, avant même qu’on ait sacrifié aux dieux !




UN VENDEUR DE DÉCRETS.

« Si quelque Néphélokokkygien fait tort à un Athénien… »

PISTHÉTÆROS.

Qu’est-ce que ce maudit papyrus ?

LE VENDEUR DE DÉCRETS.

Je suis Vendeur de décrets, et je viens ici vous vendre les lois nouvelles.