Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

�LES FÉTÊS DE GÉRÉS, ETG* 209

MNÉSILOQUE.

Envoie-le promener et fais de moi tout ce que tu voudras.

EURIPIDE.

Eh bien, puisque tu te dévoues pour moi, quitte ton habit.

MNÉSILÔQUE.

Le voilà par terre. Que veux-tu que je fasse ?

EURIPIDE.

Il faut raséP le poil de ton menton et brûler celui que tu as plus bas.

MNÉSILOQUE.

Fais donc comme tu Fentends, puisque je me suis dé- voué pour toi.

EURIPIDE.

Agathon, tu ne vas jamais sans rasoir; ^rôte-m'en

donc un.

Agathon#

Prends-le dans cet étui.

EURIPIDE*

Bien obligé. Allons, Mnésiloque, assîcds-toî, enfle ta joue droite.

MNÉSILOQUE

Aïe ! aïe !

EURIPIDE.

Qu*as-tu à crier? Je te mettrai un bâillon, si tu ne te tais.

MNÉSILOQUE.

Altalai, attataiî

EURIPIDE.

Hé bien, où cours-tu ?

II. ' 15*

�� �