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Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/222

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212 THEATRE D'ARISTOPHANE.

��EURIPIDE.

Agathon, puisque tu refuses de me servir en personne,i du moins prête-moi cette robe et cette <^einturc. Tu ne 1 saurais dire que tu ne les as pas. *

AGATHON.

Ah, prenez-les et servez-vous-en. Je vous les cède de bon cœur, |

MNÉSILOQUE, \

Que prendrai-je donc ? I

��AGATHON, 4

Cette robe couleur de safran. Mets-la. I

l

MNÉSILOQUE. )

1

Par Vénus, elle exhale une odeur délicieuse de mâle. \

AGATHON. ^

Mets-la vite.

MNÉSILOQUE. î

Donne la ceinture pour soutenir la §orso. \

EURIPIDE. j

La voilà.

MNÉSILOQUE. |

Voyons, donne pour mes jambes les ornements néces- \ saires.

EURIPIDE. :

Il te faut encore une résille et une mître. '■

AGATHON. i

Voici le petit bonnet dont je me sers la nuit. ^

EURIPIDE, i

Ho, ho, il est fort commode.

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