Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/270

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I!

îCa THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

LE LICTEUR.

Elle ne m'embrassera pas auparavant ?

EURIPIDE. .

Embrasse-le vraiment.

LE LICTEUR.

Ho, ho, ho, papapapai I Ce baiser est doux comme lUr miel attique. Pourquoi ne reste-t-elle pas avec moi?

��EURIPIDE.

Adieu, licteur, cela n'est pas possible.

LE LICTEUR.

bonne vieille, fais-moi ce plaisir.

EURIPIDE.

Tu me donneras alors une drachme?

LE LICTEUR.

Oui, oui, je le la donnerai.

EURIPIDE.

Voyons ton argent.

LE LICTEUR.

Mais je n'en ai pas; tiens, prends mon carquois.

EURIPIDE.

Ensuite tu me la ramèneras ici.

LE LICTEUR.

Suis-moi, jeune fille. Tu vas donc, ma bonne, garder ce vieillard. Mais quel est ton nom ?

EURIPIDE.

Artémisie.

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