388 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.
BLÉPYRUS, PRAXAGORA, LE CHŒUR,
BLÉPYRUS.
Hé, d'où viens-tu, Praxagora ?
PRAXAGORA.
Qu est-ce que cela te fait, mon ami ?
BLÉPYRUS.
Qu'est-ce que cela me fait ? Quelle sotte question t
PRAXAGORA.
Tu ne vas pas me dire sans doute qu'il s'agit d'un amant.
PLÉPYUUS.
Non, peut-être pas d'un seul.
PRAXAGORA.
Tu peux m'examiner sur ce point.
BLÉPYRUS.
Comment ?
PRAXAGORA.
Vois, si ma tête répand l'odeur de quelque parfum. i
BLÉPYRUS. 'i
Quoi donc ? Une femme ne se prête-t-elle jamais à la | galanterie sans être parfumée. |
PRAXAGORA, i
Non pas moi, certes. i
BLÉPYRUS. I
Pourquoi es-tu donc sortie si matin, et où as-tu été l avec mon manteau ? i
PRAXAGORA. \
Une femme de mes amies, se trouvant en travail d'en- ] faut cette nuit, m'a fait appeler. i
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