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402 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

soins. Il faut en outre que je prépare les repas, pour que l'on commence dès aujourd'hui à manger en commun.

BLÉPYRUS.

Dès aujourd'hui nous nous réunirons pour banqueter ensemble ?

PRAXAGORA.

Je te le promets. Je veux aussi détruire Tespèce des filles de joie et réprimer leur commerce.

BLÉPYRUS

Pourquoi?

PRAXAGORA.

La raison en est claire : c'est pour que nous puissions cueillir la fleur des jeunes gens. Il ne convient pas que des esclaves attifées nous enlèvent les jouissances faites pour les femmes comme il faut; qu'elles aillent se jouer avec les esclaves, et que, pour leur plaire, elles s'épilent tant qu'elles voudront.

BLÉPYRUS.

Va donc; je marcherai, si tu le veux bien, à tes côtés, pour attirer tous les regards des passants sur moi et en- tendre dire : t Voyez le mari de notre gouvernante. »

(Il y avait ici un chœur qui est perdu,)

PREMIER CITOYEN, prêt a mettre ses biens en commun, DEUXIÈME CITOYEN , qui se refuse a l'imiter.

LE PREMIER CITOYEN.

Je vais disposer mes meubles pour les porter au forum et passer en revue tout ce que je possède. Allons, mon beau crible, sors joliment le premier de tous, tu feras les fonctions d3 canéphore, toi qui as passé un si ^rand

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