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Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/90

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80 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

IRIS.

Peste soit du fou, avec ses paroles impertinentes.

PISTHÉTÉRUS.

Tu ne t'en iras pas ? Tu ne fuiras pas au plus lAt, do côte ou d'autre ?

IRIS.

��Va, si mon père ne fait cesser tes insolences.

��PISTHJTERUS.

Ah, quelle misère ! Ne t'envoleras-tu pas ? N'iras-tu pas ailleurs foudroyer quelque novice ?

LE CHOEUR.

Défense aux dieux, fils de Jupiter, de traverser désor- mais notre ville ; défense aux mortels de faire passer par ici la fumée de leurs sacrifices.

PISTHÉTÉRUS. UN HÉRAUT.

PISTHÉTÉRUS.

En vérité, je m'étonne que le héraut qui est allé de ma part vers les hommes, ne soit point encore revenu.

LE HÉRAUT.

Pisthétérus, heureux Pisthétérus ! Esprit sublime, la gloire du siècle, la merveille de nos jours ! le plus

grand génie, le plus fortuné mortel, le plus charmant

Mais fais-moi donc taire.

PISTHÉTÉRUS,

Hé bien, qu'as-tu h dire?

LE HÉRAUT.

Tous les peuples, en considération de ta profonde sa-

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