telle qu’Aristote l’a comprise, est une imperfection grave dans l’ensemble de son système ; ce n’en est pas une dans la doctrine de la démonstration, la seule dont s’occupe l’Organon.
Voici donc les grands caractères sous lesquels nous doit apparaître aujourd’hui la logique péripatéticienne :
1o Dénombrement vrai des parties essentielles qui composent la logique pure ;
2o Classification vraie de ces parties dans leurs rapports de succession nécessaire, depuis les Catégories jusqu’aux Derniers Analytiques, depuis les mots, éléments de la proposition, jusqu’au syllogisme démonstratif ;
3o Vérité complète des détails, malgré des obscurités, et parfois un peu de désordre ;
4o Lacune dans la théorie de l’universel, qui n’importe que très-peu à la science de la déduction, comme Aristote l’a faite, mais qui importe beaucoup dans la pratique pour la recherche de la vérité, seul objet que poursuive l’esprit humain ;
5o Enfin, division vraie de la logique en deux parties principales, la science et l’art, ce dernier peut-être n’ayant pas été vu dans toute sa portée, et pouvant recevoir par une théorie nouvelle sur