Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/21

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l’homme. A l’occasion des organes de la génération, il rapporte toutes les variétés des animaux dans la manière de s’accoupler, d’engendrer, de porter, de mettre bas, etc. A l’occasion du sang, il fait l’histoire des animaux qui en sont privés ; et suivant ainsi ce plan de comparaison, dans lequel l’homme sert de modèle, et ne donnant que les différences qu’il y a de chaque partie des animaux à chaque partie de l’homme, il retranche à dessein les descriptions particulières ; il évite par là toute répétition ; il accumule les faits, et il n’écrit pas un mot qui soit inutile.

« Aussi, a-t-il compris dans un petit volume un nombre presque infini de faits. Je ne crois pas qu’il soit possible de réduire à de moindres termes tout ce qu’il y avait à dire sur cette matière, qui paraît si peu susceptible de cette précision qu’il fallait un génie comme le sien pour y conserver, en même temps, de l’ordre et de la netteté.

« Cet ouvrage d’Aristote s’est présenté à mes yeux comme une table des matières, qu’on aurait extraite, avec le plus grand soin, de plusieurs milliers de volumes, remplis de descriptions et d’observations de