Aller au contenu

Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/328

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

il n’y a pas de nom unique qui les comprenne tous, tels que les langoustes, les cancres et les écrevisses ; puis le genre des mollusques, comme la seiche, le grand et le petit calmar. Un autre genre est celui des insectes. § 3[1]. Ces quatre genres sont tous privés de sang ; et tous ceux d’entre eux qui ont des pieds en ont un grand nombre. Parmi les insectes, quelques-uns sont volatiles.

§ 4[2]. Les animaux autres que ceux-là ne forment pas de grandes classes ; car il n’y a plus pour eux de genre qui contienne plusieurs espèces. Parfois, l’espèce est simple et n’offre pas de différences spécifiques, comme pour l’homme, par exemple ; d’autres fois, le genre renferme bien plusieurs

  1. Ces quatre genres. Le texte est moins précis et dit simplement : « Tous ces animaux » — Privés de sang. La zoologie moderne dit simplement qu’ils ont du sang incolore. — Parmi les insectes. Cette observation ne paraît pas bien à sa place ici.
  2. De grandes classes. En effet, les énumérations qu’Aristote vient de faire comprennent à peu près toute la série animale, telle qu’elle se présente à l’œil nu. Le microscope a révélé bien des espèces que les Anciens n’ont pas pu connaître. — Le genre… plusieurs espèces. Le texte se sert du même mot pour genre et espèce. J’ai dû faire la distinction qu’il ne fait pas. — L’espèce est simple… Peut-être faudrait-il dire : « Le genre », au lieu de l’espèce. — Comme pour l’homme. Ceci n’est pas parfaitement exact, et l’on pouvait, même dès le temps d’Aristote, distinguer l’espèce noire de l’espèce blanche ; car les Grecs connaissaient très bien les Nègres. — Le genre renferme bien…. Le texte est un peu moins précis.