charnue, toujours sans poil, pour ainsi dire lisse et égale, s’appelle le gland. La peau placée autour du gland n’a pas de nom particulier ; et quand on la coupe, elle ne peut plus se rejoindre, non plus que la joue et la paupière. La partie commune à cette peau et au gland est ce qu’on appelle le bourrelet. § 6[1]. Le reste de la verge est un cartilage, qui peut se gonfler beaucoup, qui sort et qui rentre, autrement que chez les animaux à queue garnie de crins. Au-dessous du membre honteux, se trouvent les deux testicules ; et la peau qui les environne est ce qu’on nomme le scrotum. Les testicules ne sont pas précisément de la chair ; mais ils ne sont pas non plus très éloignés d’en être.
§ 7[2]. Du reste, nous reviendrons plus tard sur toutes
- ↑ Que chez les animaux à queue garnie de crins. Le sens a paru obscur à plusieurs traducteurs ; il me semble au contraire très clair. La verge chez l’homme ne rentre pas et ne se cache pas, comme chez le cheval ou l’âne, animaux à queue de crins ; seulement elle se gonfle, ou se dégonfle, sans disparaître. Évidemment, c’est là ce qu’Aristote a voulu dire. Voir plus haut, ch. II, § 3. — Le Scrotum. Ou les bourses. — Très éloignés d’en être. C’est en effet une organisation toute spéciale, et un tissu différent de tous les autres.
- ↑ Plus tard. Voir plus loin. liv. III, ch. I, § 1.