Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/37

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Rudbeck, Bartholini, Malpighi, etc., etc.; puis il ajoute ces mots :

« Dans toutes les découvertes modernes, Aristote aurait retrouvé comme la réalisation de ses rêves ; et l’on peut dire qu’avoir compris de si bonne heure l’importance de l’anatomie comparée, est une preuve de plus, parmi tant d’autres, de sa prodigieuse sagacité en fait de science. Mais une remarque importante pour la méthode, c’est qu’Aristote, bien que voyant l’étendue et la fécondité de ce champ d’investigation, et quoique comprenant combien elle s’identifiait avec l’étude même de la vie dans l’homme, n’a pas personnellement fait la moindre découverte en physiologie, ni vu le moindre fait anatomique qui ne fût déjà de toute évidence aux yeux du vulgaire. » (Lewes, Aristotle, page 323.)

Reste le Traité de la Génération des animaux. M. Lewes y applique les mêmes procédés ; mais son jugement, déjà beaucoup adouci pour le Traité des Parties, s’adoucit encore bien davantage. L’auteur, qui, tout à l’heure, était si rude aux admirateurs d’Aristote, passe dans leurs rangs, sans peut-être le vouloir, entraîné par la vérité même, et