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De la trachée, qui est unique, sortent deux canaux qui se rendent dans chacune des deux parties du poumon. Elle se rattache aussi à la grande veine (cave), et à ce qu’on appelle l’aorte. Quand on souffle dans la trachée-artère, le souffle se répand dans toutes les cavités du poumon. Ces cavités ont des cellules cartilagineuses, qui se réunissent en pointe ; et de ces cellules, partent des trous qui traversent toute l’étendue du poumon ; et de plus petites cellules succèdent à de plus grandes.
§ 11[1]. Le cœur se rattache aussi à la trachée-artère par des ligaments, graisseux, cartilagineux et fibreux ; et là où le cœur se rattache à l’artère, il est creux. Si l’on souffle dans l’artère, on voit le
- ↑ Il est creux. Il s’agit sans doute ici des cavités du ventricule gauche. — Si l’on souffle dans l’artère… Il ne paraît pas que ceci soit aussi exact que l’expérience indiquée un peu plus haut. Pour que le vent pût passer de la trachée-artère dans le cœur, il faudrait qu’il déchirât une foule de membranes de tout genre qui s’y opposent ; mais il n’est pas impossible qu’en soufflant très violemment, on ne les brise ; et c’est sans doute ce qui se sera produit dans les expériences faites par Aristote. — Chez quelques animaux. Ainsi les expériences ne s’étaient pas bornées à l’organisation humaine, et elles avaient porté aussi sur d’autres animaux. Il se peut que sur quelques-uns, moins bien organisés, elles aient paru réussir.