Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/43

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maire, nous ferons des emprunts comme M. Lewes à d’autres ouvrages qui le complètent et l’éclaircissent, moins renommés, mais non moins beaux : le Traité des Parties des animaux, le Traité de la Génération, le Traité de l’Âme, et quelques Opuscules. Dans leur ensemble, ils nous fourniront tous les éléments essentiels de la zoologie aristotélique. Mais, qu’on le sache, rien ne peut suppléer la lecture directe de ces livres inestimables ; ils valent tous la peine d’être médités attentivement ; et aussi, ne s’agit-il maintenant pour nous que d’en parcourir, avec le plus de concision et de clarté possible, les lignes principales et les théories les plus fécondes.

Écoutons Aristote.

Dans le corps de tous les animaux, on distingue des parties qui sont complexes, et d’autres parties qui ne le sont pas. Les parties complexes se subdivisent en d’autres parties, dans lesquelles ne se trouve plus la forme de celles d’où on les a tirées. Le visage ne se divise pas en visages, mais en nez, en bouche, en yeux, en front, tandis qu’au contraire les parties simples comme le sang, les os, les nerfs, les cartilages, ne donnent