Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/46

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cial. Au toucher, il faut joindre le sens du goût, qui est indispensable pour l’alimentation. Quant à la reproduction, les animaux sont, ou vivipares, ou ovipares, ou vermipares. Les genres les plus étendus et les plus remarquables sont les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les cétacés, qui tous ont du sang ; puis, viennent les genres qui n’ont pas de sang, mollusques, crustacés, testacés et insectes.

Telle est la première esquisse qu’on peut tracer du règne animal, dit Aristote ; mais il faudra revenir en détail sur chacun de ces traits généraux, et étudier les animaux les uns après les autres, afin de pouvoir se faire une méthode conforme à la nature, et d’appuyer les théories que l’on tente sur l’observation exacte des faits. C’est pour cela qu’en histoire naturelle, il faut commencer par l’homme, attendu que, de tous les animaux, c’est celui qui nous est le plus accessible et le mieux connu. On décrira donc toutes les parties du corps de l’homme, depuis la tête jusqu’aux extrémités, ses parties droites et gauches, antérieures et postérieures, intérieures et extérieures. Afin de faire mieux comprendre les descriptions, on y joindra