Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/51

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n’est pas classé aussi régulièrement qu’on pourrait le désirer, il n’y a nulle part la moindre obscurité dans ces descriptions multipliées, où l’abondance le dispute à l’exactitude. C’est surtout aux oiseaux, et au travail successif qui se fait dans l’œuf, que le naturaliste grec demande le secret de cette fonction. Il suit le développement de l’œuf jour par jour, comme peuvent le faire aujourd’hui nos embryologistes les plus attentifs : s’il n’en sait pas autant qu’eux, il sent tout aussi bien l’importance de cette analyse, qui petit révéler des mystères, dont il se préoccupe autant que personne. Il note scrupuleusement toutes les évolutions que le contenu de l’œuf parcourt, jusqu’au moment où le poussin, après avoir épuisé le jaune, dont il s’est nourri, peut enfin briser sa coquille. Pigeon, vautour, hirondelle, aigle, milan, épervier, corbeau, coucou, paon, voilà les principaux oiseaux qu’il décrit, de même que, parmi les insectes, il a décrit les abeilles, les guêpes, les frelons, les araignées, les sauterelles, les cigales, etc. Mêmes études sur les Sélaciens, auxquels Aristote, le premier, a imposé le nom qu’ils portent encore ; mêmes études sur les cétacés, les