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LIVRE 11, CH. Yl,

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��CHAPITOE VI.

��De l'homme considéré comme cause. Il est le seul parmi les ani- maux à jouir de ce privilège. — De la nature diverse des causes : les causes immobiles, les causes motrices ; citations des Analy- tiques. — L'homme est une cause libre ; il peut faire ou ne pas faire ce qu'il fait. De la louange et du blâme dont la vertu et le vice sont l'objet; la vertu et le vice sont purement volontaires, et dépendent du libre arbitre de l'homme.

��§ 1. Prenons maintenant un autre principe pour l'étude qui va suivre, et ce principe le voici : Toutes les subs- tances selon lear nature sont des principes d'une certaine espèce ; et c'est là ce qui fait que chacune d'elles peut engendrer beaucoup d'autres substances semblables ; comme, par exemple, l'homme' engendre des hommes ; l'animal engendre généralement des animaux ; et la plante, des plantes. § 2. Mais outre cet avantage, l'homme a le privilège spécial parmi les animaux d'être le principe et la cause de certains actes ; car on ne peut pas dire d'aucun autre animal que lui, qu'il agisse réellement.

��Ch. VI. Morale à Nicomaquc, livre III, ch. 1, et spécialement ch. 6; Grande Morale, livre I, ch. 10 et 11.

d. Chacune d'elles peut engcn-

��sutslanccs qui n'ont pas la faculté de se reproduire.

§ 2. Cause de certains actes. Il faut entendre, d'actes volontaires. — — Qu'il agisse réellement. Sans

��drer. Il semble que cette formule est doute en tant qu'être libre et intelli- nnpeu trop -énérale, et qu'il y a des seul, avant cuns.iencc do ce qu'il

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