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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1390

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386 MORALE A ELDÈME.

avec le bon , en tant qu'il y a toujours quelque chose de bon dans tous les hommes ; et c'est là ce qui fait que bien des gens se lient entr'eux, sans d'ailleurs être bons, par les côtés où ils peuvent s'entendre avec chacun de ceux qu'ils rencontrent ; car, encore une fois, tous les hommes sans exception ont en eux une parcelle de bien.

��CHAPlTxHE III.

��De régalité dans l'amitié : il peut y avoir amitié du supérieur à Tinférieur ; mais cette amitié est de part et d'autre fort diffé- rente. — Des discordes et des divisions en amitié et en amour.

��§ 1. Voilà donc quelles sont les trois espèces d'amitiés. Dans toutes, on le voit, c'est par suite d'une certaine égahté entre les gens qu'on appelle ces liaisons diverses du nom commun d'amitié. Ainsi, les amis qui s'unissent par vertu, sont amis par une égahté de vertu entr'eux. § 2. Mais il est une autre différence qu'on peut distinguer dans l'amitié ; et c'est celle qui résulte de la supériorité de l'un des deux amis, comme la vertu de Dieu l'emporte

��lui. Rcpétilion de ce qui vient d'être livre VJIl, ch. 13 et ili, livre IX,

dit pour les liaisons des méchants en- rh. 3; Grande Morale, livre II,

tr'eux. Voir un peu plus haut, § 5/j. cii. 13 et 19.

— Encore uyie fois. Les redites sont § 1. Les amis qui s'unissent par

en effet assez fréquentes dans tout rcr/M. Il aurait fallu parler aussi des

ce passage; mais le principe qu'elles deux autres espèces d'amitié, ctmon-

\eulent établir est très-important. tier quel rôle y joue l'égalité.

Cil. III. Morale ù Nicomaqiir, § 2. Comme la vertu de Dieu. S'il

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