Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/393

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DES CIIAPITIŒS. ///./

la colère, des richesses, des l:onneins. — Comparaison de la patience et de l'intempérance. — Du débauché et de l'intempérant. — De l'intempérance et de la brutalité. — De l'intempérance spontanée et de l'intempérance réflé- chie. — Du tempérant et du sage.

Chapitre IX. — Du plaisir. L'étude du plaisir se rat- tache étroitement à l'étude du bonheur. — Théories diverses qui nient que le plaisir soit un bien. Énuméra- tion des arguments sur lesquels ces tliéories s'appuient. Pxéfutation de ces arguments. — Le plaisir n'est pas une génération. — Le plaisir n'est pas à condamner d'une manière absolue, parce qu'il y a des plaisirs marnais. Il faut en conclure seulement qu'il y a des plaisirs de diffé- rentes espèces. Le plaisir n'est pas un mal, parce que tous les êtres le recherchent. — Le plaisir, loin d'être un obstacle à l'activité, l'excite au contraire très- souvent. — Le plaisir n'est pas le bien suprême ; mais il n'en est pas moins un bien. — La raison n'est pas seule à nous guider à la vertu ; ce qui nous y porte d'abord, c'est une force instinctive. La raison ne vient qu'en second lieu affermir et éclairer l'impulsion naturelle qui nous pousse au bien.

Chapitre X. — De la fortune ou prospérité. Cette question se rattache à celle du bonheur. — Défmition de la fortune, qui se confond avec le hasard ; elle est complè- tement distincte de l'intelligence, de la raison, et de la science ; elle n'est pas l'œuvre de Dieu ni l'effet de sa bienveillance ; c'est l'effet d'une nature privée de raison.

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