Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/785

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LIVRE VII, CH. V, § 2. 2(53

colère, coDime on dit aussi qu'on l'est en lait de gloire, ou eu fait de lucre.

��CHAPITRE V.

Des choses qui sont naturellement agréables et de celles qui le deviennent par Thabitude ; goûts monstrueux et féroces ; exem- ples divers ; goûts bizarres et maladifs. On ne peut pas dire que ces goûts soient des preuves d'intempérance. — L'intempérance prise en un sens absolu est l'opposé de la sobriété.

§ 1. Ainsi que je l'ai déjà dit, il y a des choses (itii plaisent naturellement; et parmi elles, les unes sont agréables absolument et d'une manière générale ; les autres ne le sont que suivant les diverses espèces d'ani- maux, ou même suivant les races d'hommes. Il y a de plus des choses qui naturellement ne sont pas agréables. mais qui le deviennent par l'effet des privations, ou par suite de l'habitude, soit même aussi par la dépravation des goûts naturels. On peut croire qu'il y a des disposi- tions morales qui correspondent à chacune de ces aberra- tions physiques, g 2. Je veux parler de ces dispositions brutales et féroces ; et, par exemple , cette femme abomi-

��Ch. V. Gr. Morale, livre II, ch. 8; Traité de l'Ame, soit dans les Opus-

Morale à Eudème, livre VI, ch. 5. cules. — Ces aberrations physiques.

% 1, Ainsi que je l'ai déjà dit. L'expression du texte n'est pas aussi

Dans le chapitre précédent, § 2 ; et précise.

peut-être aussi dans les discussions § 2. Cette femme abominable. Les

diverses qu'Aristote a consacrées à commentateurs l'appellent Hamie ;

l'analyse des sensations, soit dans le c'était, à ce qu'il semble, une mère

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