Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/943

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LIVRE X

��DU PLAISIR ET DU VRAI BONHEUR.

��CHAPITRE PREMIER.

��Du plaisir. C'est le sentiment le mieux approprié à l'espèce humaine; immense importance du plaisir dans l'éducation et dans la vie. — Théories contraires sur le plaisir ; tantôt on en fait un bien; tantôt on en fait un mal.— Utilité de faire accorder ses maximes et sa conduite.

��^ 1. La suite assez naturelle de ce qui précède, c'est de traiter du plaisir. De tous les sentiments que nous ])ouvons éprouver, c'est peut-être celui qui semble le mieux approprié à notre espèce. Aussi, est-ce par le plai- sir et la peine que l'on conduit l'éducation de la jeunesse, comme à l'aide d'un puissant gouvernail; et ce qu'il y a de plus essentiel pour la moralité du cœnr, c'est d'aimer ce qu'il faut aimer et de haïr ce qu'on doit haïr. Ces in- tluences persistent durant toute la vie ; et elles ont un grand poids et une grande importance pour la vertu et le

��cil. I. Gr. Morale, livre il, ch. 9; livre VII, cli. XI et suiv. Est-ce une

l)as de théorie correspondante dans simple répétition, la discussion an-

ia Morale à Eudème. térieure n'ayant pas été assez com-

§ 1. La suite assez naturelle, plèto? Est-ce plutôt une interpo-

Aristote aurait raison, s'il n'avait déjà lalion ? — Une grande importance.

traité assez longuement du pkiisir au Voir plusbaut, livre VII, cL. 11, $2.

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