Page:Aristote - La Politique.djvu/193

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l’exclusion de tous, soit à une race entière, soit même à la multitude ; et où les uns savent obéir aussi bien que les autres savent commander, dans l’intérêt du but le plus noble. Il a été démontré précédemment que dans le gouvernement parfait la vertu privée est identique à la vertu politique ; il n’est pas moins évident qu’avec les mêmes moyens et les mêmes vertus qui constituent l’homme de bien, on peut constituer aussi un État entier, aristocratique ou monarchique ; d’où il suit que l’éducation et les mœurs qui font l’homme vertueux sont à peu près les mêmes que celles qui font le citoyen d’une république ou le chef d’une royauté.

§ 2. Ceci posé, nous essayerons de traiter de la république parfaite, de sa nature, et des moyens de l’établir. Quand on veut étudier cette question avec tout le soin qu’elle exige, il faut…

(la suite manque)

FIN DU LIVRE TROISIÈME.