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D’abord, il paraîtra s’occuper. Voir le prince de Machiavel, chap. XVI.

§ 13. Le respect. Voir le Prince de Machiavel, ch. xvn ; Montesquieu, liv. XII, ch. XXVI et XXVVI. Bien près d’être méprisé. Id., ch. XIX. Des autres talents. Voir le Prince de Machiavel, ch. XVIII. D’insulter jamais. Voir le Prince de Machiavel, ch. XVIII et XIX, et Montesquieu, liv. XII, ch. XXVIII. Montesquieu rappelle la vengeance de Narsès, celle du comte Julien et celle de la duchesse de Montpensier contre Henri III. Les querelles féminines. Voir les Discours de Machiavel sur les Décades de Tite-Live, liv. Ill, ch. XXVI. Toutes ces vieilles maximes. Voir dans ce chapitre, § 3 et suiv. On peut rapprocher des conseils qu’Aristote donne aux tyrans ceux que Simonide adresse au tyran de Syracuse, dans le petit traité de Xénophon intitulé Hiéron. On peut lire aussi avec fruit ce que Descartes a dit sur ces matières, en analysaut le Prince de Machiavel, t. IX, p. 388 et suiv., édition de M. Cousin.

§ 15. À tous ses devoirs envers les dieux. Voir le Prince de Machiavel, chapitre XVI. Le soin des châtiments. Voir plus haut, ivre VI (4°), chapitre II, § 10, le Prince de Machiavel, chapitre XIX, et Montesquieu, livre II, chapitre XXXIII.

§ 17. D’outrage d’aucun genre. Voir Montesquieu, liv. XII, chapitre XXVIII, et en outre les Discours de Machiavel sur les Décades de Tite-Live, livre II, cha pitres XXVI et XXVIII.

§ 18. Comme dit Héraclite. Héraclite d’Éphèse vivait vers la fin du VIe siècle avant J.-C. — Voir le Prince de Machiavel, ch. XIX.

§ 19. Pour instrument du pouvoir. Voir Montesquieu, livre XII, chapitre XXVII. — On peut, à côté de ce portrait du tyran par Aristote, placer celui qu’eu a fait Platon, à la fin du VIIe livre et au commencement du IXe de la République, Traduct. de N. Cousin, p. 176, 200 et suiv.

§ 20. Un administrateur. J’ai gardé ce mot que donnent tous les manuscrits sans exception : La variante adoptée par Sylburge et les éditeurs qui l’ont suivi se rapporte, il est vrai, fort bien aux expressions mêmes d’Aristote, livre I, chap. I, § 2 ; mais rien ne l’autorise ici, et elle n’est pas indispensable.

§ 21. Les moins stables des gouvernements. Nouvelle condamnation de la tyrannie. Voir plus haut, dans ce chapitre, § 7. Voir aussi Montesquieu, Esprit des Lois, livre VIII, chap. X. D’Orthagoras et de ses descendants. Orthagoras s’empara de la tyrannie, vers la XXVIe olympiade, 676 ans av. J.-C. Voir Ott. Müller (die Dorier, t. I, p. 161). Le plus célèbre des descendants d’Orthagoras fut Clisthène ; les autres sont à peine connus. Sicyone était voisine de Corinthe, et au nord-ouest de cette ville.

§ 22. Celle des Cypsélides. Cypsèle régna vers la XXXe olympiade, 658 ans avant J.-C. régna trois ans. Il y a ici une erreur évidente dans les chiffres. Si l’on comprend Psammétichus parmi les Cypséides, et le contexte d’Aristote ne permet guère de l’en exclure, ce n’est plus soixante-treize ans, mais soixante-seize, qu’auront régné les Cypsélides. Ott. Müller, Aeginet., p. 66, a proposé ici une conjecture fort ingénieuse : il veut lire PI (six), au lieu de III (trois) ; la différence consisterait dans un simple trait. On ne sait, du reste, ce que c’est que Psammétichus, dont le nom est égyptien. M. Goettling suppose qu’il ne fait point partie de la race des Cypsélides, et que, commandant des troupes de Périandre, il occupa le trône pendant trois années, au bout desquelles Périandre parvint à le renverser. L’histoire est complétement muette sur tous ces faits ; ce qui paraît certain, d’après le témoignage de tous les chronologistes, c’est que Cypsèle régna trente ans. et Périandre quarante-quatre, ainsi que le dit Aristote.Voir Ott. Müller (die Dorier, t. I, p. 168).

§ 23. Celle des Pisistratides. Pisistrate usurpa en 560, et mourut en 528. Hippias fut chassé d’Athènes en 510 avant J.-C. Gélon mourut. Voir plus haut, ch. VIII, § 9 et suiv. Hiéron régna. Voir plus haut, chap. IX, § 3, dans ce livre. Thrasybule. Voir plus haut, ch. VIII, § 9, dans ce livre quelques détails sur Thrasybule.

CHAPITRE X. Critique de la théorie de Platon sur les révolutions ; erreurs commises par Platon relativement â l’ordre où se succèdent le plus ordinairement les divers gouvernements ; Platon a trop restreint la question.

§ 1. Dans la République, Socrate parle aussi des révolutions ; mais il n’a pas fort bien traité ce sujet. Il