nombre, déjà si considérable, des volumes qui formeront la traduction générale d’Aristote.
Voici l’ordre et le contenu des trois autres, qui donneront, après celui-ci, le reste de la Logique : le 3e renfermera les Derniers Analytiques ; le 4e, les Topiques et les Réfutations des Sophistes ; le 1er enfin, les Catégories et l’Herméneia, avec le traité de Porphyre, précédés d’une introduction, où la logique d’Aristote sera comparée à celle de Kant et de Hégel. J’espère terminer, dans le courant de l’année prochaine, cette traduction de l’Organon : elle est préparée dès longtemps ; il ne me reste plus qu’à y mettre la dernière main, et à y joindre des notes, comme je l’ai fait pour la portion que je soumets aujourd’hui au jugement du public.
Je ne dois rien à mes devanciers pour la traduction elle-même, puisqu’elle est la première en son genre. La paraphrase, ou plutôt l’extrait de Canaye, publié à la fin du seizième siècle, n’a pu m’être d’aucun secours. Mais, pour l’intelligence du texte, j’ai les plus grandes obligations, d’abord aux commentateurs grecs, Alexandre d’Aphrodise en tête, puis à ceux du moyen-âge, arabes ou européens, Averroës et Albert-le-Grand ; et enfin à ceux de la Renaissance, Pacius et Lucius, dignes héritiers de tous les travaux précédents. Leur appui constant m’a soutenu dans cette difficile carrière. Sans eux, le chemin m’eût