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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/24

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car on ne pourrait ramener les syllogismes de ce genre à ceux de la première figure.

Lorsque l’une des propositions est absolue et l’autre contingente dans la seconde figure, le syllogisme est impossible, si la proposition absolue est affirmative ou particulière négative. Le syllogisme a lieu, si cette proposition est universelle et négative.

Lorsque l’une des propositions est contingente et l’autre nécessaire dans la seconde figure, le syllogisme est possible, si la proposition négative est universelle et nécessaire. Il ne peut avoir lieu, si c’est l’affirmative qui est nécessaire.

Avec deux propositions contingentes dans la troisième figure, on peut obtenir la conclusion contingente dans les six modes de cette figure, pourvu que la majeure ne soit pas particulière ; et si la mineure est négative, on peut encore obtenir une conclusion contingente, par la conversion spéciale des contingentes appliquée à cette mineure.

Lorsque l’une des propositions est contingente et l’autre absolue dans la troisième figure, la conclusion est contingente dans les six modes de cette figure.

Lorsque l’une des propositions est contingente et l’autre nécessaire dans la troisième figure, le syllogisme ne peut avoir lieu, si la majeure est