initiale, le premier terme ne sera pas joint syllogistiquement au second terme de cette conclusion. Le nouveau terme pourra bien, avec le premier, et d’autres encore, former un ou plusieurs syllogismes ; mais ces syllogismes ne donneront jamais la conclusion cherchée qui renferme le premier terme joint au second. On ajouterait autant de termes qu’on voudrait, qu’on n’arriverait point encore à cette conclusion. Il faut donc que ce nouveau terme soit joint dans les propositions, non pas seulement à l’un des termes de la conclusion, mais qu’il soit joint aux deux ; autrement, il n’y a pas de syllogisme. Or, il n’y a que trois rapports possibles du moyen aux extrêmes ; ou il est sujet de l’un et attribut de l’autre : ou il est attribut des deux : ou il est sujet des deux. Il n’y a point de quatrième rapport possible ; et c’est là précisément la base des trois figures du syllogisme. Les syllogismes qui, au lieu de conclure ostensivement, concluent par réduction à l’absurde, sont en cela soumis à la même loi que les syllogismes ostensifs. C’est par un syllogisme ostensif qu’ils déduisent la conclusion absurde ; et c’est seulement par hypothèse, qu’est prouvée la conclusion initiale. Les syllogismes par réduction à l’absurde, ne sont qu’une espèce du syllogisme hypothétique. Or, dans tout syllogisme hypothétique, la conclusion