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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/28

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par plusieurs moyens, et conséquemment par plusieurs syllogismes. Si donc il y a plus de trois termes, ceux qui seront en surnombre seront parfaitement inutiles. Ainsi, les termes sont toujours un de plus que les propositions. Les conclusions sont toujours la moitié des propositions. Dans les syllogismes composés, le nombre des termes dépassera toujours également de un celui des propositions ; mais le nombre des conclusions croîtra dans une progression beaucoup plus rapide. En effet, en ajoutant un nouveau terme, on ajoute une seule proposition nouvelle ; mais on ajoute autant aux conclusions qu’il y avait de termes avant ce dernier. Ainsi, en ajoutant un quatrième terme, on aura trois conclusions. Ce rapport reste le même, quel que soit d’ailleurs le nombre des termes qu’on ajoute.

On a pu remarquer que certaines espèces de conclusions étaient obtenues dans plusieurs figures. Ces conclusions seront d’autant plus faciles à établir syllogistiquement que le nombre des figures qui les donnent sera plus grand : et d’autant plus difficiles, qu’il sera plus petit. La conclusion universelle affirmative, qui ne s’obtient que dans un seul mode et une seule figure, sera la plus difficile à établir, et la plus facile à réfuter ; et en général, l’universel est bien plus difficile à conclure