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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/47

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affirmative est une conséquence nécessaire de l’universelle affirmative convertie. Il n’y a d’exception ici que pour la particulière négative, qui ne se convertit pas. En second lieu, on peut obtenir une ou plusieurs conclusions différentes de la première, par la subsumption des termes particuliers, contenus sous un terme plus général. Ainsi, dans les conclusions universelles, l’attribut de la conclusion vaudra, non seulement pour le sujet auquel il est joint, mais encore pour tous les termes contenus sous le mineur et sous le moyen, dans la première figure, et sous le mineur seulement, dans la seconde. La conclusion particulière ne vaudra que pour les termes contenus sous le moyen. Ceci, du reste, s’applique tant aux affirmations qu’aux négations. C’est qu’en effet dans l’universel se trouvent toujours implicitement exprimés tous les cas particuliers.

Tous les syllogismes, sans exception, peuvent tirer une conclusion vraie de prémisses fausses, ce qui n’empêche pas que de prémisses fausses on ne puisse aussi tirer une conclusion fausse comme elles. Quand les deux prémisses sont vraies, on ne peut jamais en tirer qu’une conclusion vraie ; mais il suffit que l’une d’elles soit fausse, pour que la conclusion puisse l’être aussi. Cette faculté d’obtenir une conclusion vraie de prémisses fausses