Page:Aristote - Politique, Thurot, 1824.djvu/75

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ne survivent que peu de jours au scandale qu’ils ont produit, ou ne transmettent à la postérité que des noms d’hommes justement flétris par l’opprobre qui s’est attaché à leurs odieuses maximes, et que les plus effrontés de leurs serviles imitateurs n’osent jamais citer. Ainsi, la vérité triomphe, avec le temps, de tous les obstacles qu’on lui oppose ; un sentiment plus sûr de leurs véritables intérêts se propage insensiblement dans toutes les classes de la société, et les ames généreuses trouvent, quelque consolation, dans la pensée que l’amélioration des destinées humaines, qui fut l’objet constant de leurs vœux, n’est assurément pas une chimère de leur imagination.

FIN.