Page:Aristote - Production et destruction des choses, Ladrange, 1866.djvu/356

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

bien que le feu soit le plus actif des éléments, et qu’il communique le mouvement le plus énergique, ils ne voient pas comment il agit, et qu’il agit plus mal que les instruments ordinaires.

§ 11.[1] Quant à nous, comme nous avons antérieurement parlé des causes en général, nous n’avons fait ici que traiter de la matière et de la forme.


Chapitre X


La production et la destruction des choses sont continues comme le mouvement, et dépendent de la translation circulaire de l’univers ; nécessité de deux mouvements ; la translation circulaire oblique répond à cette nécessité. Régularité de la production et de la destruction naturelles ; durée périodique des êtres ; action de Dieu ; lois immuables qu’il a établies dans la perpétuité des choses ; ordre admirable du monde ; c’est le changement des corps qui maintient leur durée. — Le premier moteur immobile, seul principe du mouvement universel ; la continuité du mouvement dépend de la continuité du mobile.


§ 1.[2] Il faut ajouter une autre considération : c’est que le mouvement de translation étant éternel, ainsi qu’on l’a

    y a nécessité égale, même observation. — Qu’il agit plus mal, c’est-à-dire, avec moins d’ordre. — Ordinaires, j’ai ajouté ce mot.

  1. § 11. Antérieurement, Philopon pense qu’il s’agit ici de la Physique ; mais c’est plutôt dans le premier livre de la Métaphysique qu’Aristote a traité des causes. — Nous n’avons fait ici que traiter, le texte n’est pas aussi formel.
  2. Ch. X, § 1. Il faut ajouter une autre considération, j’ai dû développer un peu le texte, afin de commencer plus convenablement ce chapitre. — Ainsi qu’on l’a démontré, dans le