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IV
PRÉFACE

qui, jusqu’à présent, n’a pas été remplacée par une meilleure, et qui rattache étroitement cet état bizarre et passager de notre âme à la faculté de la sensibilité ;

Dans le Traité de la Divination, une réfutation modérée, mais péremptoire, de ce préjugé qu’ont accepté, chez les anciens, les plus graves esprits, et qui subsiste encore de nos jours même chez les peuples les plus civilisés ;

Dans le Traité sur le Principe général du mouvement dans les Animaux, une profonde théorie qui rattache le principe par lequel se meuvent spontanément certains êtres au principe éternel d’où relève l’univers entier ;

Enfin, dans le Traité de la Longévité et de la Brièveté de la vie, dans le Traité de la Jeunesse et de la Vieillesse, de la Vie et de la Mort, et dans le Traité de la Respiration, des observations nombreuses, sagaces, vraies, empruntées à la série entière des êtres organisés, et appartenant à cette science déjà pratiquée par Aristote, et qui, de notre temps, a pris le nom spécial de physiologie comparée.

Voilà les trésors divers que nous offrent les Opuscules. Nulle part le génie observateur d’Aristote ne s’est montré plus fertile ni plus exact que dans ces petits traités, dont quelques--