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Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/65

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droite. Il y a des oiseaux, comme les pigeons et les tourterelles, qui se baisent bec à bec avant l’accouplement. Chez tous les oiseaux, la copulation est extrêmement rapide. Le plus habituellement, la fécondation se fait en une fois. Les oiseaux ont des testicules, qui sont placés à l’intérieur près des lombes, disposition qui se retrouve chez les quadrupèdes ovipares, tels que la tortue, le lézard, le crocodile, et même chez quelques vivipares, tels que le hérisson. De l’un et de l’autre testicule, sortent des conduits qui, pour l’émission, se réunissent en un seul, comme dans les animaux qui n’ont pas de testicules. Ceux des oiseaux et des quadrupèdes ovipares sont, tantôt de couleur plus blanche, tantôt de couleur plus jaunâtre. La liqueur séminale se montre dans ces conduits, qu’elle remplit au temps de l’accouplement ; mais la saison une fois passée, les canaux deviennent presque imperceptibles ; au contraire, quand l’animal s’accouple, ils sont énormes. On en peut dire autant de la verge, qu’on distingue à peine dans les petits oiseaux, mais qui se voit bien mieux chez de plus grands, l’oie, par exemple, et les animaux de cette